<Quote> [The Japan Times]
SHANGHAI — When Prime Minister Kakuei Tanaka raised the Senkaku Islands issue in negotiations with China 40 years ago on normalizing diplomatic relations, Chinese Premier Zhou Enlai’s clear stance was that their sovereignty should be shelved, according to his official interpreter at the talks.
In a recent interview, Zhou Bin, 77, said both sides came to an understanding that the territorial dispute over the East China Sea islets, which are called Diaoyu in China and are now claimed by Beijing, would be postponed and left for future generations to resolve.
According to Japanese records, when the Senkaku issue was broached in the third round of summit talks Sept. 27, 1972, Zhou Enlai said he did not “want to talk about it this time.” He was quoted as later adding, “It’s no good to talk about this now.”
In Japan, however, the widely held perception is that the Chinese leader “is not understood to have used the word ‘shelve,’ ” a former Japanese diplomat said.
During the normalization talks, “Premier Zhou suggested solving (the territorial dispute) in future intergovernmental peace negotiations, and Prime Minister Tanaka agreed,” Zhou Bin said.
In a speech in June, former Chinese State Councilor Tang Jiaxua, who wields strong influence over Sino-Japanese relations, said that during the 1972 negotiations the two sides “reached an important understanding, namely ‘to set the issue aside for a while, and leave it to the next generation’ ” to resolve.
Japan denies the existence of any territorial dispute with China.
<End>
Iori Mochizuki
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Français :
[Japan Times] Chou En Lai avait coudé l’affaire des Senkaku aux pourparlers de 1972
SHANGHAI —Lorsque le premier ministre Kakuei Tanaka a brandi l’affaire des îles Senkaku au cours des négociations de normalisation des relations diplomatiques avec la Chine il y a 40 ans, la première position claire du Premier Chinois Chou En Lai fut que leur souveraineté soit mise sous le coude, selon son interprète officiel à ces pourparlers.
Au cours d’une récente interview, Zhou Bin, 77 ans, dit que les deux parties en virent à comprendre que la brouille territoriale sur ces îlets orientaux de la mer de Chine, nommés Diaoyu en Chine et qui sont maintenant revendiqués par Beijing, devait être repoussée et résolue par les générations futures.
Selon les enregistrements nippons, lorsque le problème des Senkaku fut abordé pour la troisième fois lors du sommet du 27 Sept 1972, Zhou Enlai avait dit qu’il “ne voulait pas en parler cette fois”. Il a été cité pour avoir dit plus tard “Il n’est pas bon d’en parler maintenant.”
Au Japon, toutefois, la perception la plus largement partagée est que le leader chinois “n’a pas été compris dans son emploi du mot ‘suspendre'” selon un ancien diplomate nippon.
Pendant les pourparlers de normalisation, “le Premier Chou En Lai avait suggéré de résoudre (cette histoire territoriale) au cours de futures négociations de paix inter-gouvernementales et le premier ministre Tanaka avait acquiescé,” selon Zhou Bin.
Au cours d’un discours en juin, M. Tang Jiaxua, l’ex-conseiller d’état chinois qui avait une grande influence sur les relations sino-japonaises, a dit que durant les négociations de 1972 les deux parties “étaient arrivées à un arrangement important, c’est à dire ‘de mettre le problème de côté un moment et de s’en remettre à la génération suivante’ pour le résoudre”.
Le Japon nie l’existence d’une quelconque dispute territoriale avec la Chine.
<Fin>