Is Japanese seafood safe ? I’m not supposed to say Don’t eat Japanese seafood.
Here I’m going to show three facts. It’s up to you to decide to eat or not.
1. Contaminated water goes out of Fukushima port. It’s just diluted.
If someone toilets in a swimming pool, probably you’ll get out of there no matter how much it is diluted.
Japanese Prime Minister Abe stated to IOC that contaminated water is entirely blocked within Fukushima nuclear plant port, but it’s actually going out. The exit of the port is never closed.
Japanese government tells radiation level is lower than the safety limit outside of the port, but it’s just because it’s diluted. Tepco admitted that too. It will be more accumulated for several decades.
2. Is the announced data the maximum ? minimum ? or average ?
Japanese government and Tepco show seawater monitoring data of the Pacific. They look safe. However, we will never know how many more data are unpublished behind the official reports. We are not informed of if it’s all the data, why they chose the sampling locations, if it’s the highest reading or the lowest reading, or the average of their samples.
Even if they measured 100, 100, and 10, they might be just showing only “10”, which is the lowest so nobody knows if they actually measured 100 twice.
3. They test fish only for “Cesium-134/137”
There are numbers of radionuclides released from Fukushima plant. However, Japanese safety standard is only about “Cesium-134/137”. It’s because these were the major contamination in Chernobyl, and easy (cheap) to detect, supposedly.
However the main contamination included the leaking water is not Cesium-134/137, and these major radionuclides are hardly tested. Moreover, some of the radionuclides don’t even have “the safety limits”.
For example, radioactive water Tritium (H-3) is the main contamination in the leaking water. It will keep leaking for over 40 years, and Japanese government has no technology to remove it. However, there is no safety limit of Tritium in seafood. Not to mention, they don’t test fish for Tritium.
South Korea decided to ban importing all kinds of the fishery products from 8 prefectures. Japanese government demanded S. Korean government to take “scientific measures” because Japanese seafood is safe. In reality, Japanese government doesn’t analyze Tritium. They don’t even have the safety limit.
(The “guidance level” of Tritium in drinking water by WHO is 10,000Bq/L. This seems to be the basis of Japanese government to ignore Tritium. Nobody researches further more.)
Iori Mochizuki
You can ignore the truth but the truth won’t ignore you.
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Français :
[Édito] La nourriture marine japonaise est-elle sûre ?
Est-ce que la nourriture japonaise d’origine marine est saine ? Je ne suis pas supposé dire qu’il ne faut pas manger japonais si ça vient de la mer.
Ici, je vais présenter trois faits. C’est à vous de décider d’en manger ou pas.
1. Les eaux extrêmement radioactives passent par l’extérieur du port de la centrale de Fukushima. Elles sont simplement diluées.
Si quelqu’un fait ses besoins dans votre piscine, vous allez sans doute en sortir quelle que soit la dilution.
Le premier ministre japonais, M. Abe, a affirmé au CIO que les eaux extrêmement radioactives étaient totalement maintenues dans le port de la centrale nucléaire de Fukushima mais en réalité elle en sort aussi. La sortie du port n’a jamais été condamnée.
Le gouvernement japonais dit que le niveau de radioactivité est inférieur à la limite de sécurité en dehors du port mais c’est seulement à cause de la dilution. Tepco le reconnaît aussi. Ça va s’accumuler encore plus dans les décennies qui viennent.
2. Les données publiées sont-elles le maximum ? le minimum ? ou la moyenne ?
Le gouvernement japonais et Tepco présentent des données de surveillance de l’eau de mer. Elles ont l’air sûres. Cependant, on ne saura jamais la quantité d’autres données qui sont gardées non publiées derrière leurs rapports officiels. Ils ne disent pas s’il s’agit de toutes les données, ni pourquoi et comment ils ont choisi les points d’échantillonnage, si ce sont des records en maximum, minimum ou des moyennes de leurs échantillons.
Même s’ils relèvent 100, 100, et 10, ils peuvent très bien ne montrer que le “10”, le minimum, pour que les gens ne sachent pas qu’ils ont en fait relevé 100 par deux fois.
3. Ils ne regardent que les “césium-134/137” dans les poissons
De très nombreux nucléides différents sont diffusés par la centrale de Fukushima. Or, les standards de sécurité japonais ne concernent que les “césium 134/137”. C’est soi-disant parce que le césium a été la principale contamination de Tchernobyl, et que c’est facile (pas cher) à détecter.
Cependant, la contamination principale des eaux des fuites n’est pas le césium-134/137 et leurs principaux nucléides ne sont pratiquement pas analysés. Qui plus est, certains radionucléides n’ont même pas de “limite de sécurité”.
Par exemple, l’eau lourde radioactive, le tritium (H3) est la contamination principale dans l’eau des fuites. Elles vont continuer de fuir pendant plus de 40 ans et le gouvernement japonais n’a aucune technique pour l’intercepter et le filtrer. En outre, il n’existe aucune limite de sécurité pour le tritium dans les aliments d’origine marine, Inutile de dire qu’ils ne recherchent pas le tritium dans les poissons.
La Corée du Sud a décidé d’interdire tous les produits de la pêche de 8 préfectures. Le gouvernement japonais a demandé au gouvernement de la Corée du Sud de prendre “des mesures scientifiques” parce que la nourriture japonaise est saine. En réalité, le gouvernement japonais n’analyse pas le tritium. Ils n’en ont même pas fixé de limite de sécurité.
(Le “niveau guide” du tritium dans les eaux potables de l’OMS est de 10 000Bq/L. Il semble que ce soit la base sur laquelle se fonde le gouvernement japonais pour ignorer le tritium. Personne ne fait plus de recherche dessus, qui plus est.)
Vous pouvez ignorer la vérité mais la vérité ne vous ignorera pas.