In the beginning, all the posts were like these “columns”.
I summarized news and posted it on Facebook and other SNSs.
Nobody believed me for some reason.
I posted all the sources on various pages of Facebook.
This is the beginning of Fukushima Diary.
At a night, I posted 10 ~ 20 links of the news by major media companies.
However, still some people doubted me and most of them just left me.
Now I know they were just scared to death.
The first blog was shut down 2 hours after my first post due to Ddos attack.
The history of Fukushima Diary is the history of trolls and personal attacks of people who are scared to death. Most of the people don’t like listening to depressive information. However actually whether I tell it not, and yet It leaks.
I think I should have entirely ignored them sooner.
Fukushima Diary has been warning about the increasing contaminated water, fish contamination and the rise of pro-nuke policy since last year. Foreign media companies are slowly catching up but they look almost like they are stopping to me.
What makes me impatient is even though Fukushima Diary reports sooner than anyone else on the internet, it reaches only a limited number of the readers who come to the site frequently.
but this is the best thing I can do.
None of the plant parameters shows the situation is getting better. The most frightening fact is not merely the radiation readings, but that it will continue to be worse and worse.
The completely rusted steel beams on the top of reactor3 tell everything. It cannot last for 40 years or more.
It’s the best for people to get away from there.
but I know it can’t be this easy. They have to find a job, support their family, learn the new language etc.. I can’t get them the new job like magic. The only thing I can do is to keep telling.
I don’t care about people who don’t listen to me. It’s not my job to listen, it’s their job.
but voice is always here. If they need information, I’m always here. I’m sure I can provide the latest worst news in the simplest way.
There must have been tens of thousand of twenty somethings around in Tokyo, who speak English.
For some reason, I’m the only one to tell it to the world. Since day zero, I’ve seen everything, recorded everything, and remember them all. I can tell what happened when why, and in what order.
Unfortunately, there’s no replacement of me. At this moment, the world doesn’t seem to need me so much.
I’m watching the world, especially Fukushima part like when I’m watching a growing balloon.
It’s only a matter of time the extremely contaminated water starting to overflow everywhere.
I feel responsibility in this role. You’ll always find me here telling and predicting what is going to happen next.
Iori Mochizuki
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Français :
[Édito] Quoi qu’il se passe, je sera toujours là pour vous le dire
Au début, tous les sujets étaient comme ces “éditos”.
Je résumais les nouvelles et je les publiait sur Facebook et d’autres réseaux sociaux.
Personne ne me croyait.
Je publiais toutes les sources sur plusieurs pages de Facebook.
C’était le début du Fukushima Diary.
Une nuit, j’ai publié 10 à 20 liens sur des nouvelles de grandes sociétés de presse.
et il y avait toujours des gens pour douter de moi et la plupart m’ont simplement quitté.
Maintenant, je sais qu’ils étaient seulement effrayés à mort.
Le premier blog a été arrêté 2 heures après mon premier sujet à cause d’une attaque en déni de service (Ddos attack).
L’histoire du Fukushima Diary est une histoire de trolls et d’attaques personnelles de gens terrorisés par la mort. La plupart des gens n’aiment pas écouter les mauvaises nouvelles. De toute façon, en fait, que je le dise ou non, ça sort encore quand même.
Je pense que j’aurais du les ignorer totalement plus vite.
Le Fukushima Diary averti depuis l’an dernier sur l’augmentation des eaux extrêmement radioactives, la contamination du poisson et la montée de la politique pro-nucléaire. Les sociétés de presse étrangères commencent doucement à le prendre en compte mais c’est complètement comme s’ils avaient l’air de vouloir me bloquer.
Ce qui me rend impatient c’est que, bien que le Fukushima Diary publie avant tous les autres sur Internet, il n’atteint que le petit nombre de lecteurs venant souvent sur le site.
mais c’est le mieux que je puisse faire.
Aucun des paramètres de la centrale n’indique que la situation s’améliore. Le fait le plus effrayant n’est pas simplement dans les relevés de radioactivité mais sue le fait que ça va continuer à empirer de plus en plus.
Les poutrelles complètement rouillées au sommet du réacteur 3 disent tout. Ça ne pourra pas attendre 40 ans et plus.
Pour les gens, le mieux est de s’en aller de là.
mais je sais que ça ne peut pas être facile. Ils doivent trouver un travail, soutenir leur famille, apprendre une autre langue, etc.. Je ne peux pas leur donner un nouveau travail comme par magie. La seule chose que je peux faire est de continuer à parler.
Je me fiche des gens qui ne m’écoutent pas. Mon travail n’est pas d’écouter, c’est le leur.
mais la voix est toujours là. S’ils ont besoin d’information, je suis toujours là. Je suis certain de pouvoir leur donner les pires nouvelles de la façon la plus simple.
Il doit y avoir des dizaines de milliers de gens de vingt ans et plus autour et dans Tokyo, qui parlent anglais.
Je suis le seul au monde à le dire. Depuis le premier jour, j’ai tout vu, tout enregistré, et je me souviens de tout.
Je peux dire ce qui s’est passé, quand, pourquoi et dans quel ordre.
Malheureusement, il n’y a rien pour me remplacer.
En ce moment, le monde ne semple pas avoir tellement besoin de moi.
Je regarde le monde, en particulier la partie de Fukushima, comme si je regardais grossir un ballon.
Ce n’est qu’une question de temps avant que les eaux extrêmement radioactives se mettent à fuir partout.
Je me sens une responsabilité dans ce rôle. Vous me trouverez toujours ici pour parler et prédire ce qui va se passer ensuite.
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