After guiding the Japanese family in Romania and before going to Svalbard (The only habitable visa-free region in the world. OK, thank you for your hosting offer but Japanese can’t stay in your country without visa over 90 days. Some of my followers have kids, so I don’t consider visa-run either.), I was meeting a university student in Bucharest.
He is planning to write about Fukushima issue for his thesis.
The purpose is to analyze the transition of media coverage over Fukushima issue by collecting as many articles as possible. Before 311, 99% of the information was FOR nuclear power. Most of the human beings were deceived to believe it’s the “clean energy”. After 311, shock, lies, ignorance, everything is mixed in media coverage and we still don’t have the solid trend.
The deadline of the report is June 2014. I told him it’s going to be a long way to go. lol
I told him what I got to know so far but I’m afraid I overwhelmed him with too much information. (This is also what happens at more than most of the press interviews with me.)
If I do that by myself, it wouldn’t take longer than one hour. The draft has already been written in my mind since I left Japan. but it’s his task.
When I left Japan, I dreamed of leading the international help, awareness and developing something like Svalbard for Japanese people. but I didn’t expect so much that I would inspire a uni student in such a far city from my hometown.
I wanted to help him as one of my “unexpected” achievements.
In order to write about Fukushima, even though it’s not about technical things, he must understand the basic nuclear physics, chemistry, history (international politics), and media industry at least.
I’m giving him much links (as long as I don’t cause him a panic), but if you are a Fukushima blogger or a reporter and read this, I would love you to contact me from the comment section below. I would need your help for him.
Maybe raising the small seeds is also the job of Fukushima Diary.
2 days ago, I came back to Bucharest because I was supposed to receive the new visa (exactly speaking it’s “a permission”) but I couldn’t. I don’t know if they are not ready or there is some problem about issuing it to me.
My current visa is going to expire this February. I’m in quite an unstable situation as it has been.
However, my desperate efforts seem to have been sowing the seeds somewhere I don’t know.
Iori Mochizuki
Thank you for reading Fukushima Diary. Your support is the energy of my restless work.
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Français :
[Édito] Un résultat inattendu du Fukushima Diary
Après avoir servi de guide à une famille japonaise en Roumanie et avant de me rendre à Svalbard (le seul endroit au monde qui soit habitable et accessible sans visa. Ok, merci pour vos offres d’hébergement mais sans visa les japonais ne peuvent pas rester plus de 90 jours dans votre pays. Certain de ceux qui me suivent ont des enfants, donc je ne veux pas de visa pour moi non plus), j’ai rencontré un étudiant universitaire à Bucarest.
Il a prévu sa thèse sur le problème de Fukushima.
Son but est d’analyser la transition de la couverture médiatique sur le problème de Fukushima en rassemblant autant d’articles que possible sur le sujet. Avant le 11-3, 99 % des informations étaient POUR l’énergie nucléaire. La plupart des gens ont été trompés d’avoir cru qu’il s’agissait d’une “énergie propre”. Après le 11-3 dans la couverture médiatique, le choc, les mensonges, l’ignorance, tout s’est mélangé et aucune tendance clairement marquée ne s’est encore imposée à ce jour.
La remise de son rapport est pour juin 2014. Je lui ai dit que c’était encore loin. lol
Je lui ai dit ce que j’ai réussi à savoir pour l’instant mais je crains l’avoir noyé sous trop d’informations. (C’est aussi ce qui se passe la plupart du temps quand je me fais interviewer par la presse.)
Si je fais ça moi-même, je n’en aurai pas pour plus d’une heure. Le brouillon en est déjà dans ma tête depuis que j’ai quitté le Japon. mais c’est son boulot.
Quand je suis parti du Japon, je rêvais de diriger une aide internationale, de la sensibilisation et le développement de quelque chose comme Svalbard pour les japonais mais je ne m’attendais pas à inspirer un universitaire d’une ville aussi éloignée de ma ville natale.
J’ai voulu l’aider en le considérant comme un de mes résultats “inattendus”.
Pour écrire sur Fukushima, même si ce n’est pas sur les trucs techniques, il faut avoir des bases en physique nucléaire, chimie, histoire (politique internationale) et sur le monde médiatique, au minimum.
Je lui donne beaucoup de liens (du moins tant que je ne le panique pas) mais si vous êtes un blogueur sur Fukushima ou un journaliste et que vous lisez ceci, j’aimerai beaucoup que vous preniez contact avec moi via la section des commentaires ci-dessous. J’aurais besoin de votre aide pour lui.
Faire pousser des petites graines est peut être aussi un travail du Fukushima Diary.
Je suis revenu à Bucarest il y a 2 jours parce que j’étais supposé recevoir mon nouveau visa (plus précisément, c’est une “permission”) mais je n’ai pas pu. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ne sont pas prêts ou s’il y a un problème pour me le remettre.
Mon visa actuel expire en février prochain. Je suis dans une situation plutôt instable comme ça a déjà été le cas.
Néanmoins, mes efforts désespérés semblent faire pousser des graines à des endroits dont je n’ai pas idée.
Merci de lire le Fukushima Diary. Votre soutien est l’énergie de mon travail acharné.