I left home at 14:00 and came back with the contract at 16:00. The contract is for the permanent office of Fukushima Diary corporation.
I have never thought that I can get it done so soon.
This is what I came back to Bucharest for.
Last year I wasn’t even sure I’d be alive around the time of next year. I had never thought I’d manage to get a visa, make a company for other people, live in nowhere and have an office for the company.
I don’t how I did it. I just saw some magic moments at every corner I took.
I seem to do the best job when I don’t know what I’m doing.
There are always some problems around me. If it’s not sorted out quickly, it would collapse everything. I could be stunned and feared 24/7.
However I’m learning it’s nothing but the waste of time.
Life is short. There’s no time to think twice.
If situation allows, I would like to go back to America by this winter.
I want to be able to explain the Fukushima nuclear plant situation better, and have built a little bit more proper back ground.
Last time, it was a little bit frustrating for me because I couldn’t have so much people listen to me having no background in journalism, ecological activism etc.. hope to have achieved something by then this year.
The other day, one of the readers told me she heard guys talking at a cafe “Do you know the site called Fukushima Diary” somewhere in western Europe. I wish to spread the name recognition this way.
Soon nobody would forget Fukushima. By that time, I shall stop Fukushima from being forgotten by Fukushima Diary whatever it is for. Indeed, calling it “Fukushima accident” is misunderstanding an d arrogant. There is no wall in the air and sea.
Iori Mochizuki
Don’t let them dominate the truth just because they have money.
_____
Français :
[Édito] Cet hiver, j’aimerai retourner en Amérique avec un savoir-faire un peu amélioré
Je suis sorti de la maison à 14:00 et revenu avec le contrat à 16:00. Ce contrat, c’ est celui du bureau permanent de l’entreprise Fukushima Diary.
Je n’ai jamais imaginé pouvoir l’avoir aussi rapidement.
C’est pour lui que je suis revenu à Bucarest.
L’an dernier je n’étais même pas sûr d’être encore vivant l’année suivante. Je n’avais jamais imaginé avoir à gérer un visa, à monter une entreprise pour d’autres gens, à vivre nulle part et avoir un bureau pour l’entreprise.
Je ne sais pas comment j’ai fait. J’ai seulement vu des moments magiques à chaque coin que j’ai pris.
Je semble faire le meilleur travail lorsque je ne sais pas ce que je fait.
J’ai toujours quelques problèmes autour de moi. Tout peut s’écrouler s’ils ne sont pas rapidement réglés. Je peux me retrouver abasourdi et terrifié le 24 juillet.
Je suis en train d’apprendre cependant que ce n’est rien d’autre que du temps perdu.
La vie est courte. On n’a pas le temps d’y penser à deux fois.
Si la situation le permet, j’aimerai retourner en Amérique cet hiver.
Je veux être capable de mieux expliquer la situation de la centrale de Fukushima, me doter d’un bagage un peu plus performant.
Ça avait été un peu frustrant pour moi la dernière fois parce que je ne pouvais pas attirer tellement de gens à cause de mon manque de savoir-faire en journalisme, militantisme écologique, etc. J’espère que j’aurais atteint quelque chose de mieux comme niveau d’ici la fin de l’année.
L’autre jour, une des lectrices m’a dit que, dans un bistro d’Europe de l’Ouest, elle avait entendu des types dire “Tu connais le site appelé le Fukushima Diary”. Je souhaite faire connaître le nom de cette façon.
Bientôt, personne ne pourra plus oublier Fukushima. A ce moment-là, j’empêcherai par le Fukushima Diary que Fukushima soit oublié, pour quoi que ce soit. En fait, appeler ça “l’accident de Fukushima” c’est mal le comprendre et c’est de l’arrogance. Il n’y a pas de mur dans l’air, ni dans la mer.
Ne les laissez pas dominer la vérité juste parce qu’ils sont riches.